Dominique LADOUX est née en 1952 à Paris. Elle vit et travaille à Bois-le-Roi, Seine-et-Marne, et à Jongues, un hameau du Nord Aveyron.
Elle peint depuis sa plus tendre enfance et entreprend des études artistiques après Lettres Supérieures :
- à l’académie d’Art Roederer (Paris) et à l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) en Arts Plastiques
- étudie l’architecture d’intérieur à l’école Camondo, Union centrale des Arts Décoratifs (Paris)
- les techniques de la peinture des Maîtres et les matériaux contemporains avec Marc Havel, ancien directeur du laboratoire de recherche de Lefranc-Bourgeois, à l’Institut Français de Restauration des œuvres d’Art (Paris)
- les techniques traditionnelles de la gravure en taille-douce et le procédé Goetz avec Marie-Geneviève Havel (boursière SEMA durant 2 ans).
- le décor de théâtre avec Pierre-Yves Leprince, dont elle a été l’assistante.
- elle a exercé professionnellement le dessin industriel dans une fonderie à cire perdue pour l’aéronautique.
- elle a enseigné le dessin et la peinture
Dès sa plus tendre enfance, sa sensibilité a été nourrie par son grand-père, sculpteur, qui pour première et fondamentale éducation artistique lui apprit à « lire dans le grand livre de la nature ». Il lui faisait reconnaître les arbres d’après le dessin des écorces, les oiseaux d’après la couleur de leurs œufs et elle passait de longs moments dans les arbres ou bien au ras du sol dans les broussailles à étudier les insectes et la texture de la terre.
Plus tard, au cours de ses études artistiques, elle eut une émotion très forte qui la fit défaillir et marqua toute sa vie d’artiste. Au cabinet des dessins du Louvre, le conservateur posa entre ses mains un dessin à l’encre d’un « Christ en croix » de Michel-Ange et juste après un carnet gouaché de la période de Tahiti de Gauguin. Elle ressentit en un instant toute la puissance créatrice et la fulgurance d’une pensée traduite par un geste parfait, pour Michel-Ange, et la joie de la couleur en toute liberté chez Gauguin. Dans les deux cas, elle fit l’expérience de l’expression de la vie et de la sensibilité portées à leur plus haut niveau.
Aujourd’hui, elle se sent proche de peintres comme Goya, pour le tempérament et la liberté des formes d’expressions, Turner, pour les ébauches larges et la douceur d’effets contrariés par une écriture puissante, Monet, qui sait si bien évoquer les effets changeants de la lumière et des couleurs de la nature et Zao Wou-Ki, alliant l’harmonie du souffle et du geste avec la subtilité de la couleur.
Nous pouvons ainsi tenter d’appréhender ce regard si particulier qui préside à la création de ses œuvres, trouvant son origine dans son enfance par l’observation subtile de la nature et dont il a gardé l’innocence par son goût du jeu avec les formats variés et les différents points de vue, plongée, contre plongée, zoom et qui s’est enrichi par l’étude approfondie des grands Maîtres de la peinture, l’étude des matériaux anciens et contemporains, la pratique de la gravure, de l’architecture, du décor de théâtre et le travail de la belle courbe avec le dessin aéronautique.
Réunissant tous les éléments de la nature, ses peintures cherchent à traduire par une écriture spontanée et rapide tournoyant en une danse cosmique empreinte d’une grande vitalité et de couleurs joyeuses, les différents rythmes de l’univers et nous introduisent, par le libre jeu de la lumière, de la couleur et du mouvement, dans ses dimensions visibles et invisibles, sa nature spirituelle, ses mystères et ses profondeurs insondables.
Elle expose régulièrement depuis 1976.
En 1986, avec Michaël VINSON, elle a ouvert un lieu de création et de réflexion pluridisciplinaire afin de favoriser les échanges entre plasticiens, musiciens et écrivains, La Cantate à Paris.
Elle y organisait des expositions pour les peintres, des concerts, des représentations théâtrales, des échanges littéraires. Ce lieu a fonctionné vingt ans.
Ce lieu était aussi son atelier et elle participait tous les ans aux ateliers « Portes ouvertes » de Ménilmontant et de Belleville, Paris XX.
Elle a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et en dehors.
Ces dernières années, elle a exposé à New York en galerie; en Italie, à Ferrare et Florence et dans Les Pouilles ; en Belgique et en France : Libramont ; Verdun, au Centre mondial de la Paix, au Musée d’Aurillac et en Aveyron. En Seine et Marne, à Bois-Le-Roi et à Samois, plusieurs fois, et en particulier à Samois pour « La fête du Paradis », organisée par Michaël Vinson pour la Fondation Franz Liszt.